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Myoland
18 septembre 2006

News divers

  • La crise du disque continue en France

    Le Syndicat National de l'Edition Phonographique (SNEP) a révélé à la presse les chiffres de vente de disques pour le premier semestre 2006. Ils révèlent une chute continue du nombre de disques vendus et surtout une percée très lente de la musique numérique.

    Le chiffre d'affaires des ventes en gros de disques (singles, albums et vidéos) a chuté de 11,3% par rapport à la même période de l'année dernière, indique l'organisation qui représente les principales maisons de disques en France. Il s'est établi à 353 millions d'euros. La tendance baissière était attendue par la filière, mais elle est supérieure à celle attendue.

    Si le numérique connaît une progression de 79 %, il ne représente toujours que 20,2 millions d'euros et environ 5 % des achats de musique enregistrée, tous supports confondus. Le mobile et ses sonneries restent le premier marché de la musique numérique, avec 64 % du marché dématérialisé contre 36 % pour l'ordinateur. Il suffit de se rappeler que seuls 0,6 % de consommateurs équipés de téléphones mobiles écoutent de la musique sur leur portable en France pour se dire à quel point le marché est petit, mais aussi combien il est potentiellement fructueux pour l'industrie du disque.

    Pour le moment néanmoins, la filière musicale cherche toujours un bouc émissaire qu'elle peut accuser plutôt que de se remettre elle-même en question. Après ses propres clients, elle s'en prend à nouveau aux fournisseurs d'accès à Internet.

    Mais jamais, ô grand jamais, l'industrie n'accusera les vendeurs de musique en ligne français de réaliser un très mauvais travail, avec des plate-formes qui manquent totalement d'audace et d'imagination. Jamais non plus n'avouera-t-elle que le disque a été canibalisé dans les rayons des grands magasins par le DVD et par le jeux-vidéo.
    Jamais enfin n'admettra-t-elle que la campagne de terrorisation de l'internaute menée depuis le début des années 2000 a profondément heurté l'image des artistes et des maisons de disques.
    Les internautes, qui étaient aussi des clients, sont de plus en plus nombreux à renoncer à l'achat d'un disque lorsqu'il est édité par Universal, Sony BMG, Warner ou EMI, les quatre majors qui se partagent 85 % de la musique enregistrée dans le monde. Enfin un jour peut-être réalisera-t-elle que les DRM n'ont pas contribué à l'essor des plate-formes de musique en ligne, bien au contraire.

    Source :
    ratiatum.com
  • YouTube et Warner se mettent d'accord

    On savait EMI en négociation et Universal en négociation musclée. C'est finalement Warner qui signe le premier avec YouTube et partagera avec ce dernier les recettes publicitaires générées par des clips et autres vidéos qui exploitent des chansons du catalogue de la major américaine.
    Le site devrait employer un système de reconnaissance d'empreinte musicale de type Snocap ou Audible Magic pour détecter les exploitations de son catalogue.
    Selon des estimations hasardeuses, YouTube pourrait potentiellement générer 440 millions de dollars de chiffre d'affaires en un an, et céder 65 % aux ayant droits comme Warner.

    Source : ratiatum.com
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